- EAN13
- 9791035107833
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 29/03/2022
- Collection
- La philosophie à l’œuvre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L’expérience du concept
Michel Foucault entre épistémologie et histoire
Luca Paltrinieri
Publications de la Sorbonne
La philosophie à l’œuvre
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791035107833
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Papier - ED SORBONNE 19,00
Ce livre ne s’intéresse – en aucune manière – à ce que Foucault a dit. Et son
auteur n’essaie ni de déceler la vérité de l’œuvre, ni d’en reconstruire la
systématicité secrète. Il aborde les ouvrages foucaldiens comme des objets
fabriqués selon des règles, poursuivant des fins : il veut montrer ce que
Foucault a fait de la philosophie, de l’histoire, de la science. En partant du
fil conducteur du rapport non exclusif entre vie et concept, rapport que l’on
retrouve chez Canguilhem, il s’agit ainsi de revenir aux sources de la
pratique foucaldienne de pensée. Quelle forme d’expérience traduit la
naissance, l’émergence et la propagation d’un nouveau concept ? Quel est le
rapport entre des expériences historiques de pensée et leur conceptualisation
par la science, la philosophie, la littérature ? Pourquoi, au cours de ces
opérations discursives, avons-nous besoin de vérité ? En reconstruisant le
geste de pensée foucaldien à travers l’exemple privilégié de l’histoire des
statistiques, on tente moins de faire ouvre de commentaire que de dessiner les
traits opératoires d’une machine de pensée qui pourrait nous être utile
aujourd’hui, pour étudier le besoin de vérité lié aux pratiques contemporaines
de gouvernement. Car la source de la fascination durable que l’ouvre
foucaldienne continue d’exercer pourrait bien être précisément ceci : elle
n’autorise aucune interprétation qui n’en soit pas une appropriation et une
actualisation.
auteur n’essaie ni de déceler la vérité de l’œuvre, ni d’en reconstruire la
systématicité secrète. Il aborde les ouvrages foucaldiens comme des objets
fabriqués selon des règles, poursuivant des fins : il veut montrer ce que
Foucault a fait de la philosophie, de l’histoire, de la science. En partant du
fil conducteur du rapport non exclusif entre vie et concept, rapport que l’on
retrouve chez Canguilhem, il s’agit ainsi de revenir aux sources de la
pratique foucaldienne de pensée. Quelle forme d’expérience traduit la
naissance, l’émergence et la propagation d’un nouveau concept ? Quel est le
rapport entre des expériences historiques de pensée et leur conceptualisation
par la science, la philosophie, la littérature ? Pourquoi, au cours de ces
opérations discursives, avons-nous besoin de vérité ? En reconstruisant le
geste de pensée foucaldien à travers l’exemple privilégié de l’histoire des
statistiques, on tente moins de faire ouvre de commentaire que de dessiner les
traits opératoires d’une machine de pensée qui pourrait nous être utile
aujourd’hui, pour étudier le besoin de vérité lié aux pratiques contemporaines
de gouvernement. Car la source de la fascination durable que l’ouvre
foucaldienne continue d’exercer pourrait bien être précisément ceci : elle
n’autorise aucune interprétation qui n’en soit pas une appropriation et une
actualisation.
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