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La justice déshonorée 1940-1944
EAN13
9791021003903
Éditeur
Tallandier
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La justice déshonorée 1940-1944

Tallandier

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791021003903
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    17.99

  • Aide EAN13 : 9791021014602
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    17.99
On croit à tort que la justice au temps de Vichy se résume aux seules cours martiales et autres sections spéciales de sinistre mémoire. C'est ignorer que les tribunaux correctionnels, incarnation de la justice quotidienne la plus ordinaire, ont prononcé jusqu'à deux fois plus de peines qu'avant-guerre. Aux ordres du gouvernement de Pétain, c'est l'histoire de la justice des années sombres qui est ici étudiée. Certes, les gardes des Sceaux de Pétain n'ont guère touché aux structures et à l'organisation du système mais ils n'ont pas cessé de politiser cette justice et d'élargir les champs d'application des textes répressifs. En détournant les lois républicaines ou en promulguant de nouvelles, l'État français élabore pas à pas un « droit commun » visant à placer hors d'état de nuire tous ceux qui pourraient mettre l'ordre nouveau en péril : Juifs, communistes, réfractaires aux chantiers de la jeunesse et au travail obligatoire, détenteurs de faux papiers ou simplement auteurs de délits d'opinion. Tout naturellement, les premiers résistants forment bientôt une nouvelle catégorie de justiciables, contre lesquels vont particulièrement s'acharner les juridictions d'exception. C'est bien cette politisation à outrance des tribunaux qui explique l'inflation judiciaire de l'époque. Virginie Sansico montre, par le dépouillement d'une masse considérable d'archives (en particulier du ressort de la cour d'appel de Lyon), la justice de Vichy en train de se faire. Le sordide côtoie le dérisoire, le tragique voisine avec le pathétique... Une chose est certaine : l'iniquité était bien souvent au rendez-vous, déshonorant une institution dont l'histoire semblait pourtant si intimement liée à celle de la République.
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