- EAN13
- 9782898490088
- Éditeur
- VLB Éditeur
- Date de publication
- 14/09/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - VLB Éditeur 26,00
Quel rapport les autrices et auteurs d'aujourd'hui entretiennent-ils avec les
« classiques » de la littérature québécoise ? Ce statut, principalement
conféré par les institutions d'enseignement, est-il un gage de pertinence, ou
plutôt un repoussoir ? Virginie lanchette-Doucet a soumis la question aux
contributeurs de Canons. Dans des textes libres et intimes, chacun a considéré
l'impact qu'une oeuvre particulière a eu sur son travail, sur sa vision du
monde, et sur sa vie.Je vous lis avec la lumière incendiaire de notre fin du
monde.On aurait pu me proposer bien des livres québécois quim'apprennent à
manger mon esprit. Pourquoi ne l'a-t-on pas fait ?Ce que tu m'as légué de plus
important,c'est la pulsion d'exister dans l'écriture.Au départ, tout
m'éloignait de vous.Il en a fallu, des années, pour nous rapprocher.Il en va
ainsi avec certains monstres sacrés :notre instinct se doute qu'ils vont nous
happer.Elles ne sont la fille de personne, la soeur de personne.Gallant les
laisse se construire à partir de zéro.J'ai donné Godin en cadeau à mes
personnages.À l'époque de ma première lecture du Survenant,je me croyais
Québécoise.À quoi bon écrire, si ce n'est pour veiller sur le monde ?Je me
suis engouffré dans l'oeuvre de Pierre Vadeboncoeurcomme un voleur.Ce livre
s'est tout simplement déposé en moi pour y demeurer.
« classiques » de la littérature québécoise ? Ce statut, principalement
conféré par les institutions d'enseignement, est-il un gage de pertinence, ou
plutôt un repoussoir ? Virginie lanchette-Doucet a soumis la question aux
contributeurs de Canons. Dans des textes libres et intimes, chacun a considéré
l'impact qu'une oeuvre particulière a eu sur son travail, sur sa vision du
monde, et sur sa vie.Je vous lis avec la lumière incendiaire de notre fin du
monde.On aurait pu me proposer bien des livres québécois quim'apprennent à
manger mon esprit. Pourquoi ne l'a-t-on pas fait ?Ce que tu m'as légué de plus
important,c'est la pulsion d'exister dans l'écriture.Au départ, tout
m'éloignait de vous.Il en a fallu, des années, pour nous rapprocher.Il en va
ainsi avec certains monstres sacrés :notre instinct se doute qu'ils vont nous
happer.Elles ne sont la fille de personne, la soeur de personne.Gallant les
laisse se construire à partir de zéro.J'ai donné Godin en cadeau à mes
personnages.À l'époque de ma première lecture du Survenant,je me croyais
Québécoise.À quoi bon écrire, si ce n'est pour veiller sur le monde ?Je me
suis engouffré dans l'oeuvre de Pierre Vadeboncoeurcomme un voleur.Ce livre
s'est tout simplement déposé en moi pour y demeurer.
S'identifier pour envoyer des commentaires.