- EAN13
- 9782895188094
- Éditeur
- Nota Bene
- Date de publication
- 13/01/2023
- Collection
- Contre-jour
- Langue
- castillan, espagnol
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782895188094
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
14.99
Dans Une enfance américaine, Annie Dillard se remémore sa jeunesse et discerne
les étapes de construction de sa vie intérieure. Elle raconte avoir dessiné à
répétition, durant un été, son gant de baseball. Cet exercice rappelle l’une
des forces de son imaginaire, à savoir l’action du regard. Dessiner un objet,
c’est se conduire à l’oubli de soi, à une pure adhérence à ce qui est là.
L’œuvre de Dillard carbure à cette qualité d’attention. Elle procure au
lecteur, à l’égard du monde, un sentiment d’ordre et de beauté qui porte
tantôt au calme, tantôt à l’effroi. À cette réalité inépuisable pour l’œil
répond, chez elle, la nature insondable de la pensée, qui se découvre fille
des abîmes creusés sous les vérités visibles. Le présent ouvrage tente ainsi
de cerner les vertiges que l’écrivaine explore depuis les années 1970. Avec
des textes de Guillaume Asselin, Frédérique Bernier, Antoine Boisclair, Maxime
Fecteau, Gabrielle Giasson-Dulude, Mélissa Grégoire, Daniel Laforest, Robert
Lalonde, Thomas Mainguy, Luba Markovskaia et Hugo Satre.
les étapes de construction de sa vie intérieure. Elle raconte avoir dessiné à
répétition, durant un été, son gant de baseball. Cet exercice rappelle l’une
des forces de son imaginaire, à savoir l’action du regard. Dessiner un objet,
c’est se conduire à l’oubli de soi, à une pure adhérence à ce qui est là.
L’œuvre de Dillard carbure à cette qualité d’attention. Elle procure au
lecteur, à l’égard du monde, un sentiment d’ordre et de beauté qui porte
tantôt au calme, tantôt à l’effroi. À cette réalité inépuisable pour l’œil
répond, chez elle, la nature insondable de la pensée, qui se découvre fille
des abîmes creusés sous les vérités visibles. Le présent ouvrage tente ainsi
de cerner les vertiges que l’écrivaine explore depuis les années 1970. Avec
des textes de Guillaume Asselin, Frédérique Bernier, Antoine Boisclair, Maxime
Fecteau, Gabrielle Giasson-Dulude, Mélissa Grégoire, Daniel Laforest, Robert
Lalonde, Thomas Mainguy, Luba Markovskaia et Hugo Satre.
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