- EAN13
- 9782869788411
- Éditeur
- Coédition NENA/CODESRIA
- Date de publication
- 07/01/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782869788411
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
6.49
Dans son discours délivré à la clôture de la 11ème Assemblée Générale du
CODESRIA, à Maputo en 2005, Jomo Kwame Sundaram remarque que plus de trois
décennies de stagnation économique, de privation et d'une pauvreté
agrandissante ont gravement affecté le tissu économique, social et politique
de l'Afrique. Par conséquent, des efforts proactifs sont d'une urgente
nécessité pour la création de capacités durables pour le développement.
Sundaram défend que l'opinion générale sur le développement de l'Afrique et la
pauvreté est souvent erroné et dangereux. Même le FMI a reconnu que la
libéralisation financière internationale n'a fait qu'exacerber la volatilité.
Encore pire, des preuves tangibles ont été fournies sur le fait que certaines
recommandations avancées sur la politique économique et les conditionnalités
imposées aux gouvernements africains ont reflété le manque de désintérêt et la
préjudice de la part de ceux qui sont supposés aider l'Afrique. C'est en
tenant compte du fait que la croissance économique et le développement ne
réduisent pas nécessairement la pauvreté et les inégalités que Sundaram
appelle à un 'espace politique' élargi afin que les gouvernements africains
puissent choisir ou mettre sur pied leur propre stratégies de développement,
mais aussi développer et mettre en oeuvre des politiques de développement qui
sont plus appropriées.
CODESRIA, à Maputo en 2005, Jomo Kwame Sundaram remarque que plus de trois
décennies de stagnation économique, de privation et d'une pauvreté
agrandissante ont gravement affecté le tissu économique, social et politique
de l'Afrique. Par conséquent, des efforts proactifs sont d'une urgente
nécessité pour la création de capacités durables pour le développement.
Sundaram défend que l'opinion générale sur le développement de l'Afrique et la
pauvreté est souvent erroné et dangereux. Même le FMI a reconnu que la
libéralisation financière internationale n'a fait qu'exacerber la volatilité.
Encore pire, des preuves tangibles ont été fournies sur le fait que certaines
recommandations avancées sur la politique économique et les conditionnalités
imposées aux gouvernements africains ont reflété le manque de désintérêt et la
préjudice de la part de ceux qui sont supposés aider l'Afrique. C'est en
tenant compte du fait que la croissance économique et le développement ne
réduisent pas nécessairement la pauvreté et les inégalités que Sundaram
appelle à un 'espace politique' élargi afin que les gouvernements africains
puissent choisir ou mettre sur pied leur propre stratégies de développement,
mais aussi développer et mettre en oeuvre des politiques de développement qui
sont plus appropriées.
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