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Avantages comparatifs révélés et spécialisation industrielle dans l'UMOA, Réseau de recherche sur les Politiques Industrielles en Afrique (RPI)
EAN13
9782869788268
Éditeur
Coédition NENA/CODESRIA
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Avantages comparatifs révélés et spécialisation industrielle dans l'UMOA

Réseau de recherche sur les Politiques Industrielles en Afrique (RPI)

Coédition NENA/CODESRIA

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782869788268
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    4.99
L'Afrique subsaharienne est en perte de vitesse depuis le début des années
1980. Selon la Banque mondiale, les pays africains ont commencé à marquer le
pas au cours des années 1970. Et si la tendance actuelle se poursuit, ils se
retrouveront au niveau des plus pauvres pays de l'Asie du début du siècle.
Déjà plus de treize pays, représentant un tiers de la population, ont
aujourd'hui un revenu par habitant plus faible en termes réels que lors de
leur accession à l'indépendance (Banque mondiale 1989). Pour les pays
d'Afrique de l'Ouest, la récession est telle que le taux global
d'investissement est retombé en dessous de son niveau de 1960, ce qui est un
bon indicateur du développement de l'afro-pessimisme dans cette région. Bien
que les causes de cette crise soient multiples et complexes, celle-ci résulte
principalement cependant du fait que les économies africaines sont structurées
autour de la production et de l'exportation de deux ou trois matières
premières. Or les termes de l'échange se sont brusquement effondrés au cours
des années 1980 et le pouvoir d'achat des exportations des pays d'Afrique
noire est aujourd'hui la moitié de ce qu'il était il y a dix ans. (Oliveira et
Diomandé 1993). Par exemple, les exportations de café n'ont rapporté à la Côte
d'Ivoire en 1992 que 46,5 milliards de francs CFA et celles de cacao juste 247
milliards de francs CFA en 1985 (Bamba et al. 1992). L'économie ivoirienne
étant structurée autour de la production et de l'exportation de café et de
cacao, il en résulte que le taux de croissance du PIB ivoirien en termes
nominaux est négatif depuis 1987 alors que la population continue de croître
au taux de 3,8 % par an.
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