- EAN13
- 9782843103490
- Éditeur
- UGA EDITIONS
- Date de publication
- 23/05/2017
- Collection
- Vers l’Orient
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« Un Franc parmy les Arabes »
Parcours oriental et découverte de l’autre chez le chevalier d’Arvieux
Vanezia Parlea
Uga Editions
Vers l’Orient
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782843103490
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Au XVIIe siècle, l’intérêt de l’Europe, et de la France en particulier, pour
le reste du monde, va croissant. Mus par des motivations d’ordre commercial,
diplomatique, savant, religieux ou autres, les voyageurs français, pour
lesquels l’Autre privilégié reste à l’époque l’Oriental, projettent bien
souvent sur l’Empire ottoman leurs préjugés ethnocentriques, ce qui n’empêche
pas qu’ils manifestent aussi une véritable curiosité à l’égard de l’Orient.
C’est précisément l’ampleur et la portée de ce désir de découverte de l’Autre
que le présent ouvrage interroge – selon une enquête menée dans une
perspective interdisciplinaire, au croisement de l’histoire littéraire, de
l’histoire des représentations et de l’anthropologie culturelle –, à partir
des Mémoires (publiés de manière posthume en 1735) d’un voyageur de l’Âge
classique, le chevalier d’Arvieux, qui fut pendant plusieurs années consul en
Syrie. Tout en restant, à bien des égards, un homme de son temps, ce nomade
par vocation, issu d’une famille marseillaise, fait preuve d’une compréhension
extrêmement nuancée de la diversité de l’univers ottoman, grâce à sa maîtrise
des langues orientales ainsi qu’à l’ampleur de ses échanges. Le texte foisonne
de portraits très individualisés, ainsi que de récits relatant les rencontres
de l’auteur avec des Turcs et des Arabes, ou encore avec les Levantins de
Smyrne. Son séjour chez les Bédouins du mont Carmel, pour lesquels il
manifeste une véritable empathie, apparaît tout à la fois comme un témoignage
ethnographique précoce sur les populations nomades et comme une réussite
interculturelle exemplaire.
le reste du monde, va croissant. Mus par des motivations d’ordre commercial,
diplomatique, savant, religieux ou autres, les voyageurs français, pour
lesquels l’Autre privilégié reste à l’époque l’Oriental, projettent bien
souvent sur l’Empire ottoman leurs préjugés ethnocentriques, ce qui n’empêche
pas qu’ils manifestent aussi une véritable curiosité à l’égard de l’Orient.
C’est précisément l’ampleur et la portée de ce désir de découverte de l’Autre
que le présent ouvrage interroge – selon une enquête menée dans une
perspective interdisciplinaire, au croisement de l’histoire littéraire, de
l’histoire des représentations et de l’anthropologie culturelle –, à partir
des Mémoires (publiés de manière posthume en 1735) d’un voyageur de l’Âge
classique, le chevalier d’Arvieux, qui fut pendant plusieurs années consul en
Syrie. Tout en restant, à bien des égards, un homme de son temps, ce nomade
par vocation, issu d’une famille marseillaise, fait preuve d’une compréhension
extrêmement nuancée de la diversité de l’univers ottoman, grâce à sa maîtrise
des langues orientales ainsi qu’à l’ampleur de ses échanges. Le texte foisonne
de portraits très individualisés, ainsi que de récits relatant les rencontres
de l’auteur avec des Turcs et des Arabes, ou encore avec les Levantins de
Smyrne. Son séjour chez les Bédouins du mont Carmel, pour lesquels il
manifeste une véritable empathie, apparaît tout à la fois comme un témoignage
ethnographique précoce sur les populations nomades et comme une réussite
interculturelle exemplaire.
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