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Mexique. Calendrier de la résistance 2003, Suivi de: Chiapas, la treizième stèle
EAN13
9782841626656
Éditeur
L'Eclat
Date de publication
Collection
ECLAT POCHE
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Mexique. Calendrier de la résistance 2003

Suivi de: Chiapas, la treizième stèle

L'Eclat

Eclat Poche

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782841626656
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    4.99

Autre version disponible

Ce livre est la reprise dans L'éclat/poche d'un livre paru aux Editions de la
rue des Cascades fondées par Marc Tomsin (1950-2020, dans la série "Les livres
de la Jungle" en 2007. Après la mort accidentelle de l'éditeur, un certain
nombre d'amies et d'amis n'ont pas voulu que meurent aussi les éditions de la
Rue des Cascades et certaines initiatives ont vu le jour pour faire vivre et
revivre son catalogue. L'éclat a décidé de reprendre dans sa collection de
poche un certain nombre de titres, dont les "Livres de la jungle" qui
concernaient le Chiapas et la révolution zapatiste. Ce Calendrier de la
résistance 2003 paraît en même temps que La Commune d'Oaxaca de Georges
Lapierre qui rend compte au jour le jour et à la première personne des émeutes
d'Oaxaca en 2006, qui aboutirent à une expérience de Commune, noyée dans le
sang, comme celle de Paris en 1871, par les Versaillais du Mexique qui
dirigent encore ce pays. Calendrier de la résistance est le troisième
calendrier rédigé par le sous-commandant insurgé Marcos, qui rend compte mois
par mois de la situation et des luttes au Chiapas initiées en 1994 par les
'troupes' zapatistes, il y a donc presque 30 ans. Le livre se distingue de
tout ce que l'on peut connaître en matière de 'prose révolutionnaire', ou de
'texte militant' parce qu'il témoigne de la voix exemplaire (unique, hors de
toute norme) du sous-commandant Marcos qui n'a jamais dissocié l'arme de la
plume et portait tout aussi bien le fusil à l'épaule qu'un recueil de poésie
dans la poche. Et si la mauvaise langue a pu faire croire à quelque pose
factice, il ne fait pas de doute qu'en plus d'une figure révolutionnaire, on a
aussi affaire à un écrivain de grand talent et un analyste politique et humain
d'une qualité et d'un humour hors du commun. Le calendrier 2003 est aussi
l'occasion de revenir sur tout ce qui a conduit aux premières luttes
zapatistes et dresse un bilan de la situation du pays et des forces en
présence qui donne à cette lente révolution les allures d'un remise en
question totale d'une politique mais aussi d'une manière de vivre désormais
inadaptée au siècle qui s'ouvre. A ce titre c'est aussi un manuel de savoir-
lutter pour les nouvelles générations, jeunes et moins jeunes. 20 ans après
son écriture, ce calendrier n'est ni daté, ni dépassé. Tout au plus
témoigne-t-il du dépassement de notre propre génération par le tour qu’ont
pris ou qu’ont pu nous jouer les choses du monde, et ne peut que nous inciter
à reprendre la direction du Chiapas, comme le fit l'éditeur Marc Tomsin pour
témoigner d'une lutte sans équivalent au tournant du nouveau siècle. Parce
qu'elle ne tend pas à la prise d'un pouvoir quel qu'il soit, mais à l'abandon
de l'idée de pouvoir et de "puissance", elle nous rappelle aujourd'hui ce que
disait hier Hermann Broch, quand il défendait l'idée qu'il nous fallait
"remporter la victoire sur la victoire"! Occulté par la plupart des médias, le
combat du Chiapas se poursuit encore aujourd'hui avec, chaque jour, son
cortège de victimes et ses éclats de rire. Le livre est préfacé par Joani
Hocquenghem, qui donnera quelques éléments sur la situation actuelle dans le
pays. Né probablement au milieu des années 1950, le sous-commandant insurgé
Marcos a cessé d'exister, comme figure de la résistance zapatiste, en 2014
pour se fondre plus encore dans la clandestinité et devenir ce qu'il est. On
raconte bien des choses sur ce qu'il fut et ne fut pas, sur ce qu'il est et
n'est pas, mais demeure intactes à la fois son action au sein de l'Armée
zapatiste de libération nationale que ses écrits qui ont ponctué près de 40
années de luttes. On peut lire de lui deux précédents calendriers sous le
titre Ya Basta (Dagorno 1994, 1996) des entretiens avec Yvon le Bot (1997) ou
Ignacio Ramonet (2001).
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