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Les femmes aiment-elles la guerre?, Étude de genres
EAN13
9782800416618
Éditeur
Editions de l'Université de Bruxelles
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les femmes aiment-elles la guerre?

Étude de genres

Editions de l'Université de Bruxelles

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782800416618
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    9.99

  • Aide EAN13 : 9782800416618
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

Autre version disponible

Un livre qui repense intelligemment et minutieusement le lien entre les
femmes, la guerre et la paix.

En mettant en lumière les multiples manières de penser le lien entre femmes,
guerre et paix, ce livre permet d’interroger davantage le rôle des femmes et
les rapports de genre à l’œuvre dans nos sociétés.

Découvrez cette étude de genres qui interroge le rôle des femmes, leur
importance dans l'histoire des guerres et les rapports de genre à l'oeuvre
dans nos sociétés.

EXTRAIT

Ces femmes soldates, parfois aviatrices d’élite, ont-elles vécu leur situation
comme caractéristique d’une avant-garde émancipée ou comme une violence
imposée ? Dans les années 1970, Svetlana Alexievitch, qui recevra le prix
Nobel de littérature en 2015, commença à enregistrer des récits de femmes qui
avaient combattu pendant la seconde guerre mondiale : ils sont à l’origine de
la publication en russe de son premier livre, La guerre n’a pas un visage de
femme, en 1985. La gestion patriarcale de la mémoire avait mis de côté le
million deux cent mille femmes soviétiques enrôlées dans l’Armée rouge, et les
femmes innombrables qui avaient combattu dans les formations de partisans. La
guerre avait bien eu « un visage de femme » car les jeunes femmes soviétiques
s’étaient précipitées spontanément pour s’engager afin de remplacer les hommes
fauchés par les Allemands. Mais, en général, elles avaient été marquées plus
douloureusement que les hommes par « cette difficulté de tuer avec des mains
de jeune fille ». Contrairement aux hommes, elles n’avaient pas intériorisé
des modèles héroïques susceptibles de les guider dans ce rôle nouveau et
portaient le poids d’une impréparation culturelle à la guerre et au métier des
armes, jugé incompatible avec leur nature de « mère qui donne la vie ». L’une
d’elles a écrit sur les murs du Reichstag « Moi, Sofia Kunchevich, je suis
venue ici pour tuer la guerre » …
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