- EAN13
- 9782760644816
- Éditeur
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Date de publication
- 11/04/2022
- Collection
- Art +
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le devenir-femme des historiens de l'art
Michael Fried et Georges Didi-Huberman
Katrie Chagnon
Les Presses de l'Université de Montréal
Art +
Livre numérique
Autre version disponible
Quelles relations l’histoire et la théorie de l’art entretiennent-elles avec
le fantasme ? Et par quels mécanismes – tant psychanalytiques que
philosophiques, historiques, sociaux ou politiques –s’articulent-elles au sein
des discours sur l’art ? L’autrice, qui s’appuie sur les travaux de la
philosophe française Sarah Kofman, aborde cette question en examinant les
oeuvres, exemplaires à cet égard, de deux historiens-théoriciens de l’art
considérés aujourd’hui comme des figures intellectuelles incontournables :
l’Américain Michael Fried et le Français Georges Didi-Huberman. En étudiant
ces deux « cas » de façon approfondie, elle met en évidence la formation de
véritables « systèmes fantasmatiques » et, avec une approche psychanalytique
et féministe inédite dans le domaine, montre comment le genre et la différence
sexuelle – et plus particulièrement les structures et les motifs liés à la
féminité ou à l’ambivalence sexuelle – sont des objets de négociations
complexes, de conflits et de compromis à l’intérieur même de ces systèmes. À
partir des positions hystériques, fétichistes, mélancoliques ou encore
paranoïaques adoptées par Fried et Didi-Huberman dans leurs écrits, elle tire
des conclusions plus générales au sujet de la théorie de l’art en tant que
lieu privilégié du fantasme, où se fait jour un devenir-femme des plus
équivoques.
le fantasme ? Et par quels mécanismes – tant psychanalytiques que
philosophiques, historiques, sociaux ou politiques –s’articulent-elles au sein
des discours sur l’art ? L’autrice, qui s’appuie sur les travaux de la
philosophe française Sarah Kofman, aborde cette question en examinant les
oeuvres, exemplaires à cet égard, de deux historiens-théoriciens de l’art
considérés aujourd’hui comme des figures intellectuelles incontournables :
l’Américain Michael Fried et le Français Georges Didi-Huberman. En étudiant
ces deux « cas » de façon approfondie, elle met en évidence la formation de
véritables « systèmes fantasmatiques » et, avec une approche psychanalytique
et féministe inédite dans le domaine, montre comment le genre et la différence
sexuelle – et plus particulièrement les structures et les motifs liés à la
féminité ou à l’ambivalence sexuelle – sont des objets de négociations
complexes, de conflits et de compromis à l’intérieur même de ces systèmes. À
partir des positions hystériques, fétichistes, mélancoliques ou encore
paranoïaques adoptées par Fried et Didi-Huberman dans leurs écrits, elle tire
des conclusions plus générales au sujet de la théorie de l’art en tant que
lieu privilégié du fantasme, où se fait jour un devenir-femme des plus
équivoques.
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