- EAN13
- 9782706148569
- Éditeur
- PUG
- Date de publication
- 18/05/2020
- Collection
- LE VIRUS DE LA RECHERCHE
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782706148569
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
0.00
On connaissait la catégorie du chercheur confirmé, nous voilà invités à faire
avec celle de chercheur confiné. Bien curieuse situation que la nôtre en
effet, privés que nous sommes de l’accès au terrain, et condamnés à un
face-à-face avec des écrans qui, malgré leur capacité à se démultiplier à
l’infini, s’apparentent chaque jour un peu plus aux murs ou aux barreaux d’une
cellule pénitentiaire. Et voilà le confinement qui tourne à l’épreuve de
vérité. Nous rêvions à voix haute d’une semaine de tranquillité pour enfin
écrire ce papier fondamental que nous portons en nous depuis si longtemps ? Le
virus nous offre un mois, deux peut-être… Les laboratoires tournent au
ralenti. Les universités de même. Les agendas s’allègent au point de provoquer
le vertige. Tous les jours vont-ils se ressembler, comme les grandes vacances
des enfants ? Écrire, donc. Mais écrire quoi ? Pas si simple… Pour ceux qui
ont la chance de travailler en autonomie, la question qui se pose
immédiatement est la suivante : faut-il écrire comme si de rien n’était ?
Comme si la société, une fois la parenthèse sanitaire refermée, allait se
remettre à fonctionner comme avant ?
avec celle de chercheur confiné. Bien curieuse situation que la nôtre en
effet, privés que nous sommes de l’accès au terrain, et condamnés à un
face-à-face avec des écrans qui, malgré leur capacité à se démultiplier à
l’infini, s’apparentent chaque jour un peu plus aux murs ou aux barreaux d’une
cellule pénitentiaire. Et voilà le confinement qui tourne à l’épreuve de
vérité. Nous rêvions à voix haute d’une semaine de tranquillité pour enfin
écrire ce papier fondamental que nous portons en nous depuis si longtemps ? Le
virus nous offre un mois, deux peut-être… Les laboratoires tournent au
ralenti. Les universités de même. Les agendas s’allègent au point de provoquer
le vertige. Tous les jours vont-ils se ressembler, comme les grandes vacances
des enfants ? Écrire, donc. Mais écrire quoi ? Pas si simple… Pour ceux qui
ont la chance de travailler en autonomie, la question qui se pose
immédiatement est la suivante : faut-il écrire comme si de rien n’était ?
Comme si la société, une fois la parenthèse sanitaire refermée, allait se
remettre à fonctionner comme avant ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.