- EAN13
- 9782600318198
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2015
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les âges de la vie dans la pensée politique florentine (ca 1480-1532)
Cécile Terreaux-Scotto
Droz
Cahiers d'Humanisme et Renaissance
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600318198
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Brèves descriptions alternatives
Normes et Réglementations
- Aucune information
31.99
Autre version disponible
-
Papier - Droz 45,00
Après la révolte des Ciompi en 1378, la société florentine, pour qui la
compétence politique est un savoir transmis de père en fils, a élaboré un
ordre des générations qui exalte la sagesse des vieillards et écarte les
jeunes gens de la scène politique. A la fin du siècle suivant, le dominicain
Jérôme Savonarole explique aux Florentins que pour échapper aux fléaux divins
incarnés par l’armée française de Charles VIII, ils doivent se détourner du
modèle constitué par leurs ancêtres et imiter leurs enfants, qui ont compris
le projet moral et politique de Dieu pour la cité. Sa prédication bouleverse
suffisamment la hiérarchie des âges de la vie pour que la génération de la
guerre, formée à la vie politique après 1494, voie dans les jeunes gens les
médecins d’une cité que leurs aînés ont rendue malade par leur incapacité à
s’adapter aux circonstances, leur sélection erronée des dirigeants et leur
refus de confier les armes aux citoyens. Entre 1527 et 1530, le salut de la
cité leur sera même confié.
compétence politique est un savoir transmis de père en fils, a élaboré un
ordre des générations qui exalte la sagesse des vieillards et écarte les
jeunes gens de la scène politique. A la fin du siècle suivant, le dominicain
Jérôme Savonarole explique aux Florentins que pour échapper aux fléaux divins
incarnés par l’armée française de Charles VIII, ils doivent se détourner du
modèle constitué par leurs ancêtres et imiter leurs enfants, qui ont compris
le projet moral et politique de Dieu pour la cité. Sa prédication bouleverse
suffisamment la hiérarchie des âges de la vie pour que la génération de la
guerre, formée à la vie politique après 1494, voie dans les jeunes gens les
médecins d’une cité que leurs aînés ont rendue malade par leur incapacité à
s’adapter aux circonstances, leur sélection erronée des dirigeants et leur
refus de confier les armes aux citoyens. Entre 1527 et 1530, le salut de la
cité leur sera même confié.
S'identifier pour envoyer des commentaires.