- EAN13
- 9782600312714
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2009
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782600312714
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Publié en 1554, sans nom d’auteur, le Lazarillo de Tormès raconte, sous la
forme d’une confession, les aventures juvéniles d’un crieur public qui
s’estime parvenu au comble du bonheur en faisant ménage à trois avec la
servante d’un archiprêtre. Mais, sous ces apparences facétieuses, se cache mal
une satire de l’Espagne de Charles Quint, ce qui lui valut d’être mis à
l’index en 1559. Aussi bien a-t-on été tenté d’y voir la main d’un écrivain
érasmisant, mais les attributions récemment faites à Juan de Valdès ou à Juan
Luis Vivès sont inconciliables avec la date de sa composition, qui a pu être
fixée postérieurement à leur mort.
Cette objection ne vaut pas, par contre, pour Francisco de Enzinas qui, déjà
célèbre dans les milieux de la Réforme par ses traductions de l’Institution de
la religion chrétienne de Calvin et du Nouveau Testament révisé par Erasme,
projeta en 1548 de publier, par nécessité financière, un « livre en espagnol
», que l’on a pris à tort pour une simple traduction du latin ou du grec.
Selon l’hypothèse émise par Roland Labarre, il ne s’agissait de rien de moins
que du Lazarillo de Tormès qui, resté à l’état de brouillon lorsque Enzinas
mourut le 30 décembre 1552, aurait été acquis par le libraire Arnold
Birckmann, lequel l’aurait lui-même grossièrement remanié avant de le remettre
à l’imprimeur anversois Martin Nuyts. Ainsi s’expliqueraient les nombreuses
erreurs des princeps auxquelles s’emploie à remédier l’édition de Roland
Labarre.
forme d’une confession, les aventures juvéniles d’un crieur public qui
s’estime parvenu au comble du bonheur en faisant ménage à trois avec la
servante d’un archiprêtre. Mais, sous ces apparences facétieuses, se cache mal
une satire de l’Espagne de Charles Quint, ce qui lui valut d’être mis à
l’index en 1559. Aussi bien a-t-on été tenté d’y voir la main d’un écrivain
érasmisant, mais les attributions récemment faites à Juan de Valdès ou à Juan
Luis Vivès sont inconciliables avec la date de sa composition, qui a pu être
fixée postérieurement à leur mort.
Cette objection ne vaut pas, par contre, pour Francisco de Enzinas qui, déjà
célèbre dans les milieux de la Réforme par ses traductions de l’Institution de
la religion chrétienne de Calvin et du Nouveau Testament révisé par Erasme,
projeta en 1548 de publier, par nécessité financière, un « livre en espagnol
», que l’on a pris à tort pour une simple traduction du latin ou du grec.
Selon l’hypothèse émise par Roland Labarre, il ne s’agissait de rien de moins
que du Lazarillo de Tormès qui, resté à l’état de brouillon lorsque Enzinas
mourut le 30 décembre 1552, aurait été acquis par le libraire Arnold
Birckmann, lequel l’aurait lui-même grossièrement remanié avant de le remettre
à l’imprimeur anversois Martin Nuyts. Ainsi s’expliqueraient les nombreuses
erreurs des princeps auxquelles s’emploie à remédier l’édition de Roland
Labarre.
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