- EAN13
- 9782414126620
- Éditeur
- Edilivre – Aparis
- Date de publication
- 19/09/2017
- Collection
- Collection Classique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pelkan, l'enfant noir
Essai (fiction réelle)
Tichimfolo Pelkan Hili
Edilivre – Aparis
Collection Classique
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782414126620
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Pelkan est né dans le petit village de Kaha, au nord du pays de la dent de
l’éléphant ; sa date de naissance demeure floue, car à cette époque-là on ne
se préoccupe guère de registre civil ou de papier d’identité, disons entre
1953 et 1956. Il n’y a ni eau courante ni électricité et, lorsque le puits du
village est à sec, comme c’est souvent le cas, les femmes doivent aller
jusqu’à la rivière située à trois kilomètres. Le soir, on s’éclaire avec des
lampes qui fonctionnent en brûlant du beurre de karité. C’est une société
solidaire, chacun est au service du groupe, et d’ailleurs on ne dit pas «
comment t’appelles-tu ? » mais « comment te nommes-t-on ? ». Il n’y a pas de
parcelles individuelles non plus, tout le monde travaille ensemble dans des
champs collectifs. Le surplus de production est réservé aux grandes occasions,
on distribue, on n’épargne pas. Durant la saison de maturation du maïs, les
jeunes enfants sont chargés de faire fuir perroquets et singes qui se régalent
d’épis bien mûrs. Et gare à eux s’ils manquent de vigilance, ils risquent
alors de prendre une belle chicotte !
*[XIXe]: 19e siècle
l’éléphant ; sa date de naissance demeure floue, car à cette époque-là on ne
se préoccupe guère de registre civil ou de papier d’identité, disons entre
1953 et 1956. Il n’y a ni eau courante ni électricité et, lorsque le puits du
village est à sec, comme c’est souvent le cas, les femmes doivent aller
jusqu’à la rivière située à trois kilomètres. Le soir, on s’éclaire avec des
lampes qui fonctionnent en brûlant du beurre de karité. C’est une société
solidaire, chacun est au service du groupe, et d’ailleurs on ne dit pas «
comment t’appelles-tu ? » mais « comment te nommes-t-on ? ». Il n’y a pas de
parcelles individuelles non plus, tout le monde travaille ensemble dans des
champs collectifs. Le surplus de production est réservé aux grandes occasions,
on distribue, on n’épargne pas. Durant la saison de maturation du maïs, les
jeunes enfants sont chargés de faire fuir perroquets et singes qui se régalent
d’épis bien mûrs. Et gare à eux s’ils manquent de vigilance, ils risquent
alors de prendre une belle chicotte !
*[XIXe]: 19e siècle
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