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L'île des rêves écrasés
EAN13
9782367340401
Éditeur
Au vent des îles
Date de publication
Collection
LITTERATURE
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'île des rêves écrasés

Au vent des îles

Litterature

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782367340401
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    11.99

  • Aide EAN13 : 9782367342764
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    11.99

Autre version disponible

L’Île des rêves écrasés met en scène ce malaise omniprésent qui déchire la
Polynésie française d’aujourd’hui. Si son écriture semble agressive, c’est à
une histoire d’amour que l’autrice nous convie. Première femme à écrire un
roman en Polynésie française, Chantal T. Spitz signe L’Île des rêves écrasés,
en 1991. Véritable « événement » littéraire en pleine renaissance culturelle,
où le lyrisme vient supplanter la prose, imprégnée de mots tahitiens, pétrie
de mythes célestes et de revendications identitaires puissantes. Fille
adultérine d’un père anglais et d’une Polynésienne, Emere passe une enfance à
deux vitesses, entre deux cultures. Elle porte le fardeau des erreurs de sa
mère sur la conscience, elle qui a transgressé son peuple, elle qui a aimé
l’envahisseur et bafoué la loi de la terre, sacrée, fondamentale. Une saga
familiale sur plusieurs générations, où l’amour l’emporte malgré les
transgressions, signe que le syncrétisme entre les cultures est finalement,
peut-être, possible... Chantal T. Spitz s’évertue à sensibiliser les
consciences polynésiennes à travers l’écriture « afin de permettre au monde
d’hier de se rapprocher de celui de demain », tout en rappelant « qu’une néo-
culture née du syncrétisme des valeurs de la tradition et de la modernité »
est bien la seule échappatoire à la question cruciale qu’est la définition de
l’identité Polynésienne contemporaine. La publication en 1991 de L’Île des
rêves écrasés a suscité de nombreuses réactions dans la société tahitienne ;
allant ainsi des félicitations les plus élogieuses aux condamnations les plus
frénétiques. De courriers anonymes en appels non identifiés, la violence des
attaques a été à la mesure des désordres que la lecture de ce roman a
provoqués à une époque où le conformisme tenait lieu de pensée. Plus de vingt
ans après, ce texte puissant reste tout aussi pertinent. Voire même peut-être
plus encore aujourd’hui, à l’heure où le conformisme est mis à mal par de
nombreuses aspirations sociétales et individuelles. \--- EXTRAITS « Nous nous
sommes alors soumis à ces frères étrangers, lointaines branches ballotées
pendant des mois sur cet océan qu’ils ne comprenaient pas, échoués par hasard
sur nos rivages et qui prenaient racine sur la terre ma’ohi. » « La douleur de
Ta’aroa est aujourd’hui notre douleur, Peuple de ma Terre, Peuple de mes
entrailles, Peuple ma’ohi, Ma’ohi d’aujourd’hui. Voici que je ne vous connais
pas. » « Comme l’a pressenti Tematua avec l’intelligence de son cœur, le temps
s’emballe, bouleversant les esprits, installant insidieusement dans les cœurs
la honte du monde ma’ohi et l’administration des pâles reflets du monde de
l’étranger. » Chantal T. Spitz est une autrice tahitienne. Elle a tour à tour
été institutrice, conseillère pédagogique et conseillère technique au
ministère de la Culture et s’évertue depuis de nombreuses années à briser le
mythe issu d’un néocolonialisme insidieux, fait de réécriture de l’histoire et
de perpétuation d’une image collective qui fige les Tahitiens dans une
caricature de « bons sauvages ». Elle s’attache à questionner la narration
historique officielle qui fait des autochtones de la Polynésie française des
figurants passifs de leur propre destinée. Engagée sur le front culturel,
indépendantiste, elle participe également au mouvement antinucléaire apparu
après les premiers essais français de 1966. Elle participe à l’aventure de la
revue littéraire Littérama’ohi débutée en 2001, dont l’un des objectifs est de
faire connaître la variété, la richesse et la spécificité des auteurs
autochtones de la Polynésie française dans leur diversité contemporaine.
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