- EAN13
- 9782346142996
- Éditeur
- Collection XIX
- Date de publication
- 10/12/2020
- Collection
- Savoirs et Traditions
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Notices diverses sur la culture du vanillier
La fécondation des fleurs et la préparation de la vanille
David de Floris, Philibert Voisin, Michely, Mélinon
Collection XIX
Savoirs et Traditions
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782346142996
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1.49
« Le vanillier est une plante grimpante, qui se plaît dans les régions chaudes
et humides. Il y en a deux espèces dans le pays, que l’on distingue facilement
: la petite vanille, la plus généralement répandue, est originaire du Mexique
et fournit les meilleurs produits, et la grosse vanille, à grandes feuilles
larges et épaisses dont les gousses tombent avant d’être parvenues à maturité
et sont de qualité inférieure.
Le vanillier se plante de bouture aux pieds des arbres, qui lui servent de
tuteurs, ou autour de murs ou palissades abritées.
La bouture doit avoir au moins trois nœuds, elle peut être aussi de quatre à
cinq nœuds et même plus longue, selon la disposition des tuteurs ou l’abri
qu’ils peuvent donner.
“Une plantation de 2,400 boutures, faite chez moi l’année dernière, au mois de
mai, avec des lianes de dix à douze pieds, a donné des fruits dans la même
année et se trouve en plein rapport en ce moment. Mais je dois dire que ces
lianes avaient leurs cœurs qui ont continué immédiatement leur pousse.”
Tous les arbres sont bons comme tuteurs, à l’exception de ceux qui changent
d’écorce ; les meilleurs sont : le manguier2, le bois-noir3, le sang-dragon ou
dragonnier4, le jacquier5, le ouatier6, le pignon-d’Inde7, etc., etc... Mais
le pignon-d’ Inde, par exception, ne peut être planté seul, à cause de la
chute de ses feuilles, qui arrive justement à l’époque où le vanillier est en
rapport : le soleil, frappant alors sur les vanilliers et ses gousses, nuit
considérablement aux uns et aux autres. Il est donc convenable de planter le
pignon-d’Inde entre le sang-dragon, le ouatier ou d’autres arbres, dont les
feuilles peuvent servir à l’ombrager ainsi que le vanillier, auquel il ne sert
de protecteur que pendant un certain temps de l’année. »
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale
de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes
classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
et humides. Il y en a deux espèces dans le pays, que l’on distingue facilement
: la petite vanille, la plus généralement répandue, est originaire du Mexique
et fournit les meilleurs produits, et la grosse vanille, à grandes feuilles
larges et épaisses dont les gousses tombent avant d’être parvenues à maturité
et sont de qualité inférieure.
Le vanillier se plante de bouture aux pieds des arbres, qui lui servent de
tuteurs, ou autour de murs ou palissades abritées.
La bouture doit avoir au moins trois nœuds, elle peut être aussi de quatre à
cinq nœuds et même plus longue, selon la disposition des tuteurs ou l’abri
qu’ils peuvent donner.
“Une plantation de 2,400 boutures, faite chez moi l’année dernière, au mois de
mai, avec des lianes de dix à douze pieds, a donné des fruits dans la même
année et se trouve en plein rapport en ce moment. Mais je dois dire que ces
lianes avaient leurs cœurs qui ont continué immédiatement leur pousse.”
Tous les arbres sont bons comme tuteurs, à l’exception de ceux qui changent
d’écorce ; les meilleurs sont : le manguier2, le bois-noir3, le sang-dragon ou
dragonnier4, le jacquier5, le ouatier6, le pignon-d’Inde7, etc., etc... Mais
le pignon-d’ Inde, par exception, ne peut être planté seul, à cause de la
chute de ses feuilles, qui arrive justement à l’époque où le vanillier est en
rapport : le soleil, frappant alors sur les vanilliers et ses gousses, nuit
considérablement aux uns et aux autres. Il est donc convenable de planter le
pignon-d’Inde entre le sang-dragon, le ouatier ou d’autres arbres, dont les
feuilles peuvent servir à l’ombrager ainsi que le vanillier, auquel il ne sert
de protecteur que pendant un certain temps de l’année. »
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale
de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes
classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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