- EAN13
- 9782342034745
- Éditeur
- Société des écrivains
- Date de publication
- 19/02/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De la désindustrialisation à la tertiarisation, vers un mélange des genres
Michel Braibant
Société des écrivains
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782342034745
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Depuis ces trente dernières années, la désindustrialisation reste une réalité
complexe mais néanmoins avérée, surtout en terme d'emploi. Mais la séparation
entre industrie et services devient de moins en moins nette. D'une part,
l'industrie se « tertiarise » en produisant de plus en plus de services ou en
consommant davantage de services qu'elle produisait autrefois et qui sont
désormais externalisés ; de même, la part des métiers tertiaires dans
l'industrie ne cesse d'augmenter et l'investissement y devient de plus en plus
immatériel. D'autre part, le tertiaire s'industrialise : le nombre d'ouvriers
est plus élevé dans le tertiaire que dans l'industrie ; les entreprises de
services produisent sur un mode industriel. C'est bien vers un mélange des
genres entre industrie et services que tend l'économie française avec une
interpénétration croissante entre ces deux ensembles. La croissance forte du
tertiaire, notamment de l'emploi, durant ces dernières décennies n'est-elle
pas source de diversité et de complexité ? La « tertiarisation » de l'économie
ne pose-t-elle pas des problèmes statistiques, conceptuels et méthodologiques
: les notions de volume et de productivité du travail ne sont-elles pas à
revoir dans le « tertiaire moderne » ? Ces questions ne deviennent-elles pas
importantes du fait même du poids croissant de ce secteur dans l'économie du
pays ? L'ouvrage de Michel Braibant décrypte au fil d'une étude rigoureuse,
les mutations du paysage économique français depuis 1980 dévoilant ainsi la
désuétude de la classification traditionnelle de l'activité en trois secteurs.
complexe mais néanmoins avérée, surtout en terme d'emploi. Mais la séparation
entre industrie et services devient de moins en moins nette. D'une part,
l'industrie se « tertiarise » en produisant de plus en plus de services ou en
consommant davantage de services qu'elle produisait autrefois et qui sont
désormais externalisés ; de même, la part des métiers tertiaires dans
l'industrie ne cesse d'augmenter et l'investissement y devient de plus en plus
immatériel. D'autre part, le tertiaire s'industrialise : le nombre d'ouvriers
est plus élevé dans le tertiaire que dans l'industrie ; les entreprises de
services produisent sur un mode industriel. C'est bien vers un mélange des
genres entre industrie et services que tend l'économie française avec une
interpénétration croissante entre ces deux ensembles. La croissance forte du
tertiaire, notamment de l'emploi, durant ces dernières décennies n'est-elle
pas source de diversité et de complexité ? La « tertiarisation » de l'économie
ne pose-t-elle pas des problèmes statistiques, conceptuels et méthodologiques
: les notions de volume et de productivité du travail ne sont-elles pas à
revoir dans le « tertiaire moderne » ? Ces questions ne deviennent-elles pas
importantes du fait même du poids croissant de ce secteur dans l'économie du
pays ? L'ouvrage de Michel Braibant décrypte au fil d'une étude rigoureuse,
les mutations du paysage économique français depuis 1980 dévoilant ainsi la
désuétude de la classification traditionnelle de l'activité en trois secteurs.
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