- EAN13
- 9782307181330
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Département des sciences de l'éducation de l'Université de Provence)
- Date de publication
- 1997
- Collection
- En question - Titres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'auto-évaluation
Entre auto-contrôle et auto-questionnement
Michel Vial
FeniXX réédition numérique (Département des sciences de l'éducation de l'Université de Provence)
En question - Titres
Livre numérique
L’évaluation, comme la formation, est soi l’objet du rapt scientiste, dans une
volonté de rationalisation, soit l’objet du déni, parce qu’elle est considérée
comme engagement personnel et approximations pédagogiques. D’une part la
litanie des prescriptions, d’autre part l’aporie du relationnel. Entre le
presque rien, que laisse le desséchement classificatoire de la logique du
contrôle dans l’évaluation-bilan, et le n’importe quoi du fusionnel dans
l’évaluation dite “formative”, la pensée complexe semble pouvoir porter, avec
l’évaluation complexe, non pas une troisième voie qui fondrait les deux
précédentes en leur ôtant leurs spécificité mais, par le projet de
l’utilisation possible de tous les modèles existant, une dialectisation. La
formation des formateurs — et tout particulièrement, la formation à
l’évaluation — a tout intérêt alors à s’efforcer d’intégrer l’auto-évaluation
dans la durée : c’est-à-dire, essayer d’articuler la prise en compte de
l’apprentissage de l’auto-contrôle des procédures, à la prise en considération
de l’auto-questionnement comme processus du formé, pour lui permettre la
conceptualisation et la problématisation du sens dans l’action d’évaluation.
volonté de rationalisation, soit l’objet du déni, parce qu’elle est considérée
comme engagement personnel et approximations pédagogiques. D’une part la
litanie des prescriptions, d’autre part l’aporie du relationnel. Entre le
presque rien, que laisse le desséchement classificatoire de la logique du
contrôle dans l’évaluation-bilan, et le n’importe quoi du fusionnel dans
l’évaluation dite “formative”, la pensée complexe semble pouvoir porter, avec
l’évaluation complexe, non pas une troisième voie qui fondrait les deux
précédentes en leur ôtant leurs spécificité mais, par le projet de
l’utilisation possible de tous les modèles existant, une dialectisation. La
formation des formateurs — et tout particulièrement, la formation à
l’évaluation — a tout intérêt alors à s’efforcer d’intégrer l’auto-évaluation
dans la durée : c’est-à-dire, essayer d’articuler la prise en compte de
l’apprentissage de l’auto-contrôle des procédures, à la prise en considération
de l’auto-questionnement comme processus du formé, pour lui permettre la
conceptualisation et la problématisation du sens dans l’action d’évaluation.
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