- EAN13
- 9782307033318
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Éditions du centurion)
- Date de publication
- 1955
- Collection
- Le poids du jour
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Je sors de leurs prisons
Louise-Françoise Hervieu
FeniXX réédition numérique (Éditions du centurion)
Le poids du jour
Livre numérique
Les prisons restent, pour beaucoup d’honnêtes gens, un monde inconnu qu’ils ne
cherchent d’ailleurs pas à connaître, tant la notion de la peine demeure, à
leurs yeux, soudée à celle de châtiment, voire de vengeance. Sans doute, le
crime appelle une sanction nécessaire, mais elle est trop souvent appliquée
comme une sorte de réflexe d’autodéfense de la société contre un de ses
membres devenu dangereux pour les autres. On en vient à perdre de vue la
personne du condamné que l’on s’est trop attaché à punir, et à mettre hors
d’état de nuire avant de penser à l’amender. Cet état d’esprit a entraîné des
abus que Mme Hervieu signale largement en décrivant, avec beaucoup
d’objectivité, les lacunes, souvent graves, du système pénitentiaire en
France. On s’efforce pourtant, de plus en plus, à les combler par
l’institution de centres de redressement. C’est un travail lent, très
difficile, et qui demande à la fois du tact, de la fermeté, beaucoup de
charité et d’abnégation. On ne change pas, du jour au lendemain, un système
ancien ; on ne forme pas, en quelques mois, un personnel adapté aux méthodes
nouvelles ; on ne redresse pas, d’un coup de baguette, une opinion peu ou mal
informée. Mme Hervieu s’attache à nous montrer la valeur des conceptions
nouvelles, des réformes entreprises et les résultats obtenus. Elle le fait
d’une façon concrète, réaliste, extrêmement intéressante, souvent poignante.
Après une étude rapide des systèmes pénitentiaires en Amérique, en Angleterre,
en Espagne, en Italie, et une comparaison judicieuse entre ces systèmes et
celui de la France. L’auteur termine en exposant les directives du Saint-Siège
en cette matière terriblement humaine et trop souvent douloureuse, qu’aucun
catholique ne doit ignorer.
cherchent d’ailleurs pas à connaître, tant la notion de la peine demeure, à
leurs yeux, soudée à celle de châtiment, voire de vengeance. Sans doute, le
crime appelle une sanction nécessaire, mais elle est trop souvent appliquée
comme une sorte de réflexe d’autodéfense de la société contre un de ses
membres devenu dangereux pour les autres. On en vient à perdre de vue la
personne du condamné que l’on s’est trop attaché à punir, et à mettre hors
d’état de nuire avant de penser à l’amender. Cet état d’esprit a entraîné des
abus que Mme Hervieu signale largement en décrivant, avec beaucoup
d’objectivité, les lacunes, souvent graves, du système pénitentiaire en
France. On s’efforce pourtant, de plus en plus, à les combler par
l’institution de centres de redressement. C’est un travail lent, très
difficile, et qui demande à la fois du tact, de la fermeté, beaucoup de
charité et d’abnégation. On ne change pas, du jour au lendemain, un système
ancien ; on ne forme pas, en quelques mois, un personnel adapté aux méthodes
nouvelles ; on ne redresse pas, d’un coup de baguette, une opinion peu ou mal
informée. Mme Hervieu s’attache à nous montrer la valeur des conceptions
nouvelles, des réformes entreprises et les résultats obtenus. Elle le fait
d’une façon concrète, réaliste, extrêmement intéressante, souvent poignante.
Après une étude rapide des systèmes pénitentiaires en Amérique, en Angleterre,
en Espagne, en Italie, et une comparaison judicieuse entre ces systèmes et
celui de la France. L’auteur termine en exposant les directives du Saint-Siège
en cette matière terriblement humaine et trop souvent douloureuse, qu’aucun
catholique ne doit ignorer.
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