- EAN13
- 9782296319288
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 1985
- Collection
- Points de vue
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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-
Papier - L'Harmattan 26,00
Les dirigeants du Renouveau camerounais ont voulu trop vite enterrer leurs
prédécesseurs. L'ombre du Président Ahidjo a lourdement plané sur le
successeur qu'il s'était lui-même choisi. Les intrigues de l'entourage du
Renouveau, armé du slogan " Rigueur et Moralisation ", ainsi que ses
irresponsabilités économiques, ont conduit de concert et impitoyablement le
Cameroun vers l'abîme. Dès la première année de l'ère de Biya, la rupture
était esquissée et elle interviendra très vite, dans le sang. Le Changement,
si fort prôné au départ, a abouti, à l'arrivée, à la partition du pays en
ethnies manipulées jusqu'à la rivalité, à la recherche du gain effréné et en
toute impunité de la part des élites au pouvoir, alors que les populations se
morfondent dans l'économie de la misère et dans un climat de peur. Poursuivant
son oeuvre d'éclairage sur " la période Ahidjo " et sur l'homme lui-même,
offrant ses réflexions d'habitué des arcanes du pouvoir ante Biya, l'auteur
fait encore une fois découvrir que l'on peut, en Afrique comme ailleurs, être
un homme politique conséquent avec soi-même, avec ses actes passés, avoir
servi honnêtement un pouvoir même " fort ", et le défendre longtemps après
qu'il ait disparu, et dans les circonstances les plus difficiles.
prédécesseurs. L'ombre du Président Ahidjo a lourdement plané sur le
successeur qu'il s'était lui-même choisi. Les intrigues de l'entourage du
Renouveau, armé du slogan " Rigueur et Moralisation ", ainsi que ses
irresponsabilités économiques, ont conduit de concert et impitoyablement le
Cameroun vers l'abîme. Dès la première année de l'ère de Biya, la rupture
était esquissée et elle interviendra très vite, dans le sang. Le Changement,
si fort prôné au départ, a abouti, à l'arrivée, à la partition du pays en
ethnies manipulées jusqu'à la rivalité, à la recherche du gain effréné et en
toute impunité de la part des élites au pouvoir, alors que les populations se
morfondent dans l'économie de la misère et dans un climat de peur. Poursuivant
son oeuvre d'éclairage sur " la période Ahidjo " et sur l'homme lui-même,
offrant ses réflexions d'habitué des arcanes du pouvoir ante Biya, l'auteur
fait encore une fois découvrir que l'on peut, en Afrique comme ailleurs, être
un homme politique conséquent avec soi-même, avec ses actes passés, avoir
servi honnêtement un pouvoir même " fort ", et le défendre longtemps après
qu'il ait disparu, et dans les circonstances les plus difficiles.
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