- EAN13
- 9782260050773
- Éditeur
- Julliard (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1963
- Collection
- Les temps modernes
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Une nouvelle classe ouvrière
Pierre Belleville
Julliard (réédition numérique FeniXX)
Les temps modernes
Livre numérique
Dix ans d’expansion économique et de progrès techniques ont modifié les
conditions de travail et de vie des salariés de l’industrie. Y a-t-il encore,
après ces dix ans, une classe ouvrière ? Certains affirment qu’elle se confond
déjà avec l’ensemble des classes moyennes d’une société de consommation et de
loisirs. D’autres, au contraire, nient que dans sa situation quelque chose ait
changé. En analysant l’évolution de cinq industries — les unes situées à la
pointe du progrès technique et de l’expansion économique, les autres aux
prises avec une reconversion difficile, les unes de statut privé, les autres
nationalisées — l’évolution des conditions de travail et de vie des salariés
de ces industries, celle de leur comportement, celle enfin des rapports
sociaux dans les entreprises, Pierre Belleville arrive à des conclusions bien
différentes. Il conclut à une transformation qui, déjà, rapproche les uns des
autres l’ensemble des producteurs, lesquels — des ouvriers aux ingénieurs —
ont en commun d’être exclus des responsabilités de la production. Là est,
peut-être, le paradoxe de notre société industrielle.
conditions de travail et de vie des salariés de l’industrie. Y a-t-il encore,
après ces dix ans, une classe ouvrière ? Certains affirment qu’elle se confond
déjà avec l’ensemble des classes moyennes d’une société de consommation et de
loisirs. D’autres, au contraire, nient que dans sa situation quelque chose ait
changé. En analysant l’évolution de cinq industries — les unes situées à la
pointe du progrès technique et de l’expansion économique, les autres aux
prises avec une reconversion difficile, les unes de statut privé, les autres
nationalisées — l’évolution des conditions de travail et de vie des salariés
de ces industries, celle de leur comportement, celle enfin des rapports
sociaux dans les entreprises, Pierre Belleville arrive à des conclusions bien
différentes. Il conclut à une transformation qui, déjà, rapproche les uns des
autres l’ensemble des producteurs, lesquels — des ouvriers aux ingénieurs —
ont en commun d’être exclus des responsabilités de la production. Là est,
peut-être, le paradoxe de notre société industrielle.
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