- EAN13
- 9782226341853
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 10/2011
- Collection
- Romans Français
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782226226532
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Cela se passe en 1986.
Face à la mer vit un homme qui s'est retiré dans une modeste maison avec la
femme qu'il aime. Tous deux ne pensent qu'à l'amour, la voile, à survivre.
Sort enviable ? Simple mirage au bord même du cauchemar : les océans ne sont
plus qu'un seul égout, la terre et les airs un seul magma de pollution
meurtrière.
Depuis les années 80, une impitoyable censure occulte la terrifiante réalité
et le pouvoir, dont personne ne connaît plus la couleur exacte, n'a qu'un seul
souci : demeurer dans l'ombre et en équilibre au bord du gouffre inéluctable.
L'épouvante quotidienne filtre malgré tout, à travers tout : la pollulose tue
sans faire de détail, l'espérance de vie est tombée à 45 ans, mais l'industrie
gargouille toujours ses poissons alors que le commerce, rongé par une crise de
plus en plus pernicieuse, croule dans le délabrement. Une canicule de
printemps va jouer le rôle d'un détonateur. Et, en mai 86, avec la force d'une
gigantesque lame de fond, les hommes passent à l'action, en marge de toute
idée de parti, sans discours, simplement poussés par la lucidité et la peur de
crever. Non plus dans vingt ou trente ans, mais dans la semaine à venir.
Jacques Sternberg aime bien la spéculation qui donne à rêver. En 56, il
parlait déjà de pollution et, en 65, de révolution sexuelle. En 78, il imagine
un monde où le seul pouvoir sera celui de la grande trouille et de la volonté
de survivre.
Ce mai 86, vécu par un couple de refuseurs professionnels que l'écroulement de
tout un monde fait sourire, n'est pas seulement un chant d'amour de la vie, de
la mer, et de l'individu. C'est aussi un violent cru de haine contre la
politique, les gouvernements, le fric et la promotion. Un nouveau genre en
somme : un livre d'apolitique-fiction.
Face à la mer vit un homme qui s'est retiré dans une modeste maison avec la
femme qu'il aime. Tous deux ne pensent qu'à l'amour, la voile, à survivre.
Sort enviable ? Simple mirage au bord même du cauchemar : les océans ne sont
plus qu'un seul égout, la terre et les airs un seul magma de pollution
meurtrière.
Depuis les années 80, une impitoyable censure occulte la terrifiante réalité
et le pouvoir, dont personne ne connaît plus la couleur exacte, n'a qu'un seul
souci : demeurer dans l'ombre et en équilibre au bord du gouffre inéluctable.
L'épouvante quotidienne filtre malgré tout, à travers tout : la pollulose tue
sans faire de détail, l'espérance de vie est tombée à 45 ans, mais l'industrie
gargouille toujours ses poissons alors que le commerce, rongé par une crise de
plus en plus pernicieuse, croule dans le délabrement. Une canicule de
printemps va jouer le rôle d'un détonateur. Et, en mai 86, avec la force d'une
gigantesque lame de fond, les hommes passent à l'action, en marge de toute
idée de parti, sans discours, simplement poussés par la lucidité et la peur de
crever. Non plus dans vingt ou trente ans, mais dans la semaine à venir.
Jacques Sternberg aime bien la spéculation qui donne à rêver. En 56, il
parlait déjà de pollution et, en 65, de révolution sexuelle. En 78, il imagine
un monde où le seul pouvoir sera celui de la grande trouille et de la volonté
de survivre.
Ce mai 86, vécu par un couple de refuseurs professionnels que l'écroulement de
tout un monde fait sourire, n'est pas seulement un chant d'amour de la vie, de
la mer, et de l'individu. C'est aussi un violent cru de haine contre la
politique, les gouvernements, le fric et la promotion. Un nouveau genre en
somme : un livre d'apolitique-fiction.
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