- EAN13
- 9782130826897
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 17/03/2021
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Les meilleurs n’auront pas le pouvoir
Une enquête à partir d’Aristote, Pascal et Tocqueville
Adrien Louis
Puf
Hors collection
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130826897
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
14.99
Autre version disponible
Critiquer les diverses formes de domination, débusquer les mécanismes qui
assurent aux puissances établies leur apparente légitimité, telle est une des
principales vocations des sciences humaines. Mais toute distinction est-elle
injuste, et toute inégalité est-elle suspecte ? Qu’en est-il des distinctions
fondées sur les grandeurs naturelles de l’intelligence et de la vertu ? Ne
devrait-on pas considérer ces grandeurs comme des biens précieux, et ne
devrait-on pas, à ce titre, leur conférer une forme d’autorité politique et
sociale ? Les citoyens démocratiques eux-mêmes ne tireraient-ils pas profit de
gouvernants avisés et vertueux ? A vrai dire, pour peu que l’on puisse
s’entendre sur les qualités qui rendent un individu digne de gouverner, rien
ne serait plus juste et plus bénéfique que confier le pouvoir aux meilleurs.
Pourtant, Aristote, Pascal et Tocqueville, qui furent au plus haut point
soucieux de la grandeur humaine se montrèrent réservés sur l’opportunité
d’instituer une véritable méritocratie. Ce livre s’attache donc à comprendre
leurs réserves, mais aussi à comprendre comment ils envisagèrent la survie de
la grandeur humaine.
assurent aux puissances établies leur apparente légitimité, telle est une des
principales vocations des sciences humaines. Mais toute distinction est-elle
injuste, et toute inégalité est-elle suspecte ? Qu’en est-il des distinctions
fondées sur les grandeurs naturelles de l’intelligence et de la vertu ? Ne
devrait-on pas considérer ces grandeurs comme des biens précieux, et ne
devrait-on pas, à ce titre, leur conférer une forme d’autorité politique et
sociale ? Les citoyens démocratiques eux-mêmes ne tireraient-ils pas profit de
gouvernants avisés et vertueux ? A vrai dire, pour peu que l’on puisse
s’entendre sur les qualités qui rendent un individu digne de gouverner, rien
ne serait plus juste et plus bénéfique que confier le pouvoir aux meilleurs.
Pourtant, Aristote, Pascal et Tocqueville, qui furent au plus haut point
soucieux de la grandeur humaine se montrèrent réservés sur l’opportunité
d’instituer une véritable méritocratie. Ce livre s’attache donc à comprendre
leurs réserves, mais aussi à comprendre comment ils envisagèrent la survie de
la grandeur humaine.
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