- EAN13
- 9782130741442
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 17/09/2015
- Collection
- Actuel Marx confrontation
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Tocqueville ou Marx
Démocratie, capitalisme, révolution
Nestor Capdevila
Puf
Actuel Marx confrontation
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130741442
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
22.99
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Il arrive que la guerre froide soit pensée comme une victoire de Tocqueville
sur Marx. Le dialogue imaginé dans ce livre montre que les idées de démocratie
ou de mode de production capitaliste sont d’abord une alternative théorique
pour penser la société contemporaine. La redéfinition possible de la
démocratie sur le modèle de celle du communisme par Marx crée cependant un
terrain où les positions théoriques et politiques peuvent s’affronter pour
déterminer le cours de la révolution permanente de leur temps. Tocqueville
veut contrôler ce processus dans un sens libéral et Marx le révolutionner dans
un sens communiste. D’un point de vue tocquevillien, la guerre froide est
terminée parce que la démocratie est enfin séparée de la révolution. Elle est
un ordre où règne la loi, et non un processus. La dialectique de la démocratie
et du communisme, à la fois opposées et en continuité, montre cependant la
fragilité théorique de cette thèse en faisant sentir la tendance de l’idée
démocratique à s’idéologiser, que dénonçait aussi Tocqueville, et pose la
question de sa capacité à maintenir sa puissance utopique.
sur Marx. Le dialogue imaginé dans ce livre montre que les idées de démocratie
ou de mode de production capitaliste sont d’abord une alternative théorique
pour penser la société contemporaine. La redéfinition possible de la
démocratie sur le modèle de celle du communisme par Marx crée cependant un
terrain où les positions théoriques et politiques peuvent s’affronter pour
déterminer le cours de la révolution permanente de leur temps. Tocqueville
veut contrôler ce processus dans un sens libéral et Marx le révolutionner dans
un sens communiste. D’un point de vue tocquevillien, la guerre froide est
terminée parce que la démocratie est enfin séparée de la révolution. Elle est
un ordre où règne la loi, et non un processus. La dialectique de la démocratie
et du communisme, à la fois opposées et en continuité, montre cependant la
fragilité théorique de cette thèse en faisant sentir la tendance de l’idée
démocratique à s’idéologiser, que dénonçait aussi Tocqueville, et pose la
question de sa capacité à maintenir sa puissance utopique.
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