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Léonard de Vinci et œuvres d'art
EAN13
9781781609002
Éditeur
Parkstone International
Date de publication
Collection
Mega Square
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Léonard de Vinci et œuvres d'art

Parkstone International

Mega Square

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9781781609002
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
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  • Aide EAN13 : 9781781609002
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Léonard de Vinci (Vinci, 1452 – Le Clos-Lucé, 1519). Léonard passa la première
partie de sa vie à Florence, la seconde à Milan et ses trois dernières années
en France. Le professeur de Léonard fut Verrocchio, d'abord orfèvre, puis
peintre et sculpteur. En tant que peintre, Verrocchio était représentatif de
la très scientifique école de dessin ; plus célèbre comme sculpteur, il créa
la statue de Colleoni à Venise. Léonard de Vinci était un homme extrêmement
attirant physiquement, doté de manières charmantes, d'agréable conversation et
de grandes capacités intellectuelles. Il était très versé dans les sciences et
les mathématiques, et possédait aussi un vrai talent de musicien. Sa maîtrise
du dessin était extraordinaire, manifeste dans ses nombreux dessins, comme
dans ses peintures relativement rares. L'adresse de ses mains était au service
de la plus minutieuse observation, et de l'exploration analytique du caractère
et de la structure de la forme. Léonard fut le premier des grands hommes à
désirer créer dans un tableau une sorte d'unité mystique issue de la fusion
entre la matière et l'esprit. Maintenant que les Primitifs avaient conclu
leurs expériences, poursuivies sans relâche deux siècles durant, il pouvait
prononcer les mots qui serviraient de sésame à tous les artistes du futur
dignes de ce nom : peindre est un acte intellectuel, une cosa mentale. Il
enrichit le dessin florentin en intensifiant la perspective de champ par un
modelage de l'ombre et de la lumière que ses prédécesseurs n'avaient utilisé
que pour donner une plus grande précision aux contours. Cette technique est
appelée sfumato. Cette merveilleuse maîtrise du dessin, ce modelé et ce clair-
obscur, il les utilisa non seulement pour peindre l'aspect extérieur du corps,
mais aussi, comme personne avant lui, pour explorer une part du mystère de sa
vie intérieure. Dans sa Mona Lisa, sa Sainte Anne et ses autres
chefs-d'oeuvre, il ne se contente pas d'utiliser le paysage comme un ornement
plus ou moins pittoresque, mais bien comme une sorte d'écho de cette vie
intérieure, un élément constitutif de cette harmonie parfaite. Se fiant aux
lois toujours assez récentes de la perspective, ce docteur en sagesse
académique, qui, à cette même époque, posait les bases de la pensée moderne,
substitua à la manière discursive des Primitifs le principe de concentration
qui est le fondement de l'art classique. Le tableau ne nous est plus présenté
comme un agrégat presque fortuit de détails et d'épisodes. C'est un organisme
dont tous les éléments, lignes et couleurs, ombres et lumières, composent un
subtil entrelacs convergeant vers un noyau spirituel, voire sensuel. Dans Mona
Lisa, Léonard de Vinci dépeignit la quintessence de l'univers et de la femme,
éternelle idée de l'homme et symbole de la beauté parfaite auquel il aspire.
La nature est évoquée ici par un magicien dans tout son mystère et sa
puissance. Derrière le charmant visage, calme, derrière le front, juvénile et
pourtant méditatif, pparaissent des montagnes, des glaciers, de l'eau et des
rochers. Dans cette très petite portion de surface peinte, se dévoile une
vaste révélation, à côté de l'éternel féminin, de notre planète, notre mère la
Terre. Léonard de Vinci ne se préoccupait pas de l'aspect extérieur des
objets, mais bien de leur signification intérieure et spirituelle.
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