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Joseph Mallord William Turner et œuvres d'art
EAN13
9781781608876
Éditeur
Parkstone International
Date de publication
Collection
Mega Square
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Joseph Mallord William Turner et œuvres d'art

Parkstone International

Mega Square

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9781781608876
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  • Aide EAN13 : 9781781608876
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
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Joseph Mallord William Turner (Londres, 1775 – 1851) A 15 ans, Turner exposait
déjà une Vue de Lambeth. Il acquit très tôt la réputation d'un aquarelliste
extrêmement habile. Disciple de Girtin et de Cozens, il montra par son choix
et la façon de présenter ses thèmes une imagination pittoresque qui semblait
le destiner à une brillante carrière d'illustrateur. Il voyagea, d'abord dans
son pays natal et puis, à plusieurs occasions, en France, dans la vallée du
Rhin, en Suisse et en Italie. Son intérêt commença toutefois à dépasser le
cadre de l'illustration : l'idéal du paysage lyrique, dominant et inspirateur,
se faisait jour, même dans des oeuvres où nous sommes tentés de ne voir rien
d'autre qu'une imagination pittoresque. Son choix d'un unique maître du passé
est éloquent, étudiant en profondeur toutes les toiles du Lorrain qu'il put
trouver en Angleterre, les copiant et les imitant avec une extraordinaire
perfection. Il ne se départit jamais de son culte pour le grand peintre. Il
voulut que son Lever du soleil à travers la vapeur soit placé à la National
Gallery aux côtés de deux chefs-d'oeuvre du Lorrain ; et c'est là que nous
pouvons les y voir et juger du bien-fondé de ce fier et splendide hommage. Ce
n'est qu'en 1819 que Turner se rendit en Italie, pour y retourner en 1829 et
1840. Sans aucun doute, Turner y ressentit des émotions et y trouva des sujets
de rêverie qu'il transcrivit plus tard, dans les termes de son propre génie,
en symphonies de lumière et de couleurs. La logique de la raison ne compte pas
aux yeux de cette imagination nordique. Mais aucun Latin n'aurait possédé
cette autre logique, monstrueuse à son goût, propre à l'Anglais consumé par un
rêve solitaire et royal, indéfinissable et plein de merveilles, qui lui
permettait d'abolir les frontières entre la vie (même la sienne) et les images
qu'il créait. Le rêve du Latin, qu'il soit vénitien ou français, est un rêve
de bonheur, à la fois héroïque et humain. L'ardeur y est tempérée par la
mélancolie, et l'ombre y lutte avec la lumière. La mélancolie, même sous la
forme où elle apparaît dans la création énigmatique et profonde d'Albrecht
Dürer, n'a pas sa place dans le monde féerique et changeant de Turner : quelle
place aurait-elle dans un rêve cosmique ? L'humanité est absente, sauf peut-
être sous la forme de personnages de théâtre que nous regardons à peine. Une
peinture de Turner nous fascine, et pourtant nous ne pensons à rien de précis,
rien d'humain ; seulement à des couleurs inoubliables et aux spectres qui
hantent nos imaginations. En réalité, l'humanité ne l'inspire que lorsqu'elle
est liée à l'idée de mort, mais d'une mort étrange, une dissolution lyrique –
comme le finale d'un opéra.
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