- EAN13
- 3328140024630
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 02/2021
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci
Sigmund Freud
Des femmes-Antoinette Fouque
La Bibliothèque des voix
Livre numérique
Dans ce texte, écrit en 1910, Sigmund Freud (1856-1939) s’attache à étudier le
processus de la création artistique chez Léonard de Vinci. Il part d’un des
premiers souvenirs d’enfance rapporté par le peintre. Pour Freud, il s’agit
plutôt d’un fantasme, qu’il appellera « le fantasme au vautour », que Léonard
« s’est construit plus tard et qu’il a alors rejeté dans son enfance » et qui
se rapproche de certains « fantasmes de femmes ou d’homosexuels passifs ».
Derrière, se cache « la réminiscence d’avoir tété le sein maternel, scène
d’une grande et humaine beauté qu’avec beaucoup d’artistes Léonard entreprit
de représenter dans ses tableaux de la Vierge et l’enfant ». Composé « du
double souvenir d’avoir été allaité et baisé par la mère », ce fantasme fait «
ressortir l’intensité du rapport érotique entre mère et enfant ». Le singulier
sourire énigmatique de la Joconde ou de sainte Anne s’éclaire alors d’être la
trace de ce que « sa mémoire conserva comme la plus puissante impression de
son enfance ».
processus de la création artistique chez Léonard de Vinci. Il part d’un des
premiers souvenirs d’enfance rapporté par le peintre. Pour Freud, il s’agit
plutôt d’un fantasme, qu’il appellera « le fantasme au vautour », que Léonard
« s’est construit plus tard et qu’il a alors rejeté dans son enfance » et qui
se rapproche de certains « fantasmes de femmes ou d’homosexuels passifs ».
Derrière, se cache « la réminiscence d’avoir tété le sein maternel, scène
d’une grande et humaine beauté qu’avec beaucoup d’artistes Léonard entreprit
de représenter dans ses tableaux de la Vierge et l’enfant ». Composé « du
double souvenir d’avoir été allaité et baisé par la mère », ce fantasme fait «
ressortir l’intensité du rapport érotique entre mère et enfant ». Le singulier
sourire énigmatique de la Joconde ou de sainte Anne s’éclaire alors d’être la
trace de ce que « sa mémoire conserva comme la plus puissante impression de
son enfance ».
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